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Aucun des géants japonais de l'électronique, qui ont été pendant si longtemps les moteurs de la croissance économique nationale, ne s'est jamais divisé et n'a été coté en bourse en tant qu'entité distincte.  Les avantages croisés d'un tel éventail d'activités - exploitation de centrales nucléaires et de trains, fabrication de copieurs, d'ascenseurs, de climatiseurs, de disques durs et de semi-conducteurs - ont été difficiles à concrétiser.  Les marchés financiers, quant à eux, voient plus de risques, toute crise imprévue dans une division pouvant entraver la croissance des autres.

 

Les copieurs et imprimantes Toshiba seront dans la même écurie que les disques durs Toshiba et tous les autres produits électroniques hors puce.  Ensemble, ces derniers représentaient environ un quart du chiffre d'affaires de 23,2 milliards d'euros / 27 milliards de dollars US de l'entreprise pour l'année se terminant en mars 2021.  Si l'activité de fabrication de semi-conducteurs reste dans le domaine des dispositifs, la nouvelle entité réaliserait un chiffre d'affaires d'environ 10 milliards.  

 

La proposition sera soumise aux actionnaires lors de leur prochaine assemblée générale.  Cela ne va pas être simple :  Toshiba Corporation compte 296 filiales et 117 300 employés dans le monde.  Toutefois, le changement ne devrait pas avoir trop d'impact sur nos amis Toshiba de l'impression et de l'imagerie médicale, qui bénéficient déjà d'une marge de manœuvre considérable au sein de la société dans son ensemble.  Ils seront plus agiles, et les fluctuations du marché devraient être ressenties de la même manière sur les gammes de produits que la nouvelle société fabriquera.